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De l’intérêt de se faire conseiller pour réussir son bilan patrimonial

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Nous disposons tous d’un patrimoine, et quelle que soit son importance, nous ne devrions jamais perdre de vue qu’il doit être compris et géré, pour continuer à croître, et ainsi permettre de réaliser les objectifs qui nous sont propres. A vrai dire, nous possédons même parfois plusieurs patrimoines – immobilier, financier, et pour certains, professionnel – or tous ne s’appréhendent pas de la même manière. 

Dans ce contexte, la réalisation d’un bilan patrimonial constitue une impérieuse nécessité, mais à condition bien sûr de pouvoir le faire en s’appuyant sur l’aide d’un professionnel de confiance – à savoir un conseiller en gestion de patrimoine efficace et sérieux. L’objet du présent article consiste précisément à mieux comprendre ce que doit être un bilan patrimonial, et quel devrait être le rôle d’un bon gestionnaire de patrimoine à chaque étape du bilan, de l’inventaire aux préconisations.

Définition du bilan patrimonial

La définition du bilan patrimonial n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire. Beaucoup de personnes ont tendance à s’imaginer qu’il s’agit d’une capture, à un instant donné, de ses ressources et de ses charges, avec une mise en comparaison entre l’actif et le passif.

Bien sûr, il s’agit là d’un élément important d’un bilan patrimonial, mais ce n’est certainement pas le seul ; en effet, il convient aussi de prendre en compte sa situation fiscale, juridique et sociale, et surtout de ne pas oublier que l’un tel bilan n’a de sens que s’il sert ensuite à l’élaboration d’une stratégie patrimoniale.
Dit autrement, cette étude personnalisée de votre patrimoine doit s’appuyer sur votre situation financière – incluant vos biens immobiliers – c’est certain, mais elle doit aussi devenir un outil préalable à toute prise de décision patrimoniale future.

Par ailleurs, et nous aurons l’occasion d’y revenir, au-delà de l’aspect financier, un bilan patrimonial ne peut pas être performant s’il néglige vos objectifs personnels – en particulier en ce qui concerne votre degré d’aversion au risque, et l’horizon de temps que vous êtes disposé à laisser à vos placements / investissements.

Pourquoi réaliser un bilan patrimonial ?

1) Faire le point sur sa situation financière, fiscale et successorale

Aujourd’hui plus que jamais, nous vivons à cent à l’heure, mais pour gérer son patrimoine correctement, il convient de prendre le temps de faire un inventaire exhaustif – et objectif, cela va sans dire – de votre situation financière.


Concrètement, il s’agit d’abord de lister l’ensemble de vos possessions immobilières (résidence principale, investissements locatifs en pleine ou en nue-propriété, etc.) et de vos placements (sur les livrets d’épargne, en assurance-vie avec distinction entre fonds en euros et unités de compte, ainsi qu’en bourse, etc.). N’oubliez pas de calculer les rendements de vos actifs (financiers ou immobiliers), car même si, comme le veut le célèbre dicton, les évolutions passées ne présagent pas des performances futures, elles constituent un indicateur important de la santé de votre patrimoine.

Ensuite, il faut s’intéresser au delta entre son actif et son passif, en tenant compte de l’ensemble des revenus et des charges récurrentes. De cet inventaire découlera une structuration de votre patrimoine, entre les différentes classes d’actif, or il est absolument nécessaire de dresser un diagnostic financier afin de pouvoir ensuite mettre en comparaison votre composition actuelle de patrimoine avec celle vers laquelle il faut tendre. A ce stade, et dans un souci d’exhaustivité, n’oubliez pas de faire un double audit, fiscal et successoral, étant entendu que ce sont là deux composantes essentielles de votre patrimoine.

De fait, calculer vos taux d’imposition permet de mieux appréhender l’impact des impôts et taxes diverses sur la rentabilité de vos investissements, et donc de cibler plus efficacement l’optimisation fiscale de votre patrimoine.
Quant à la partie « successorale », elle doit vous permettre de veiller à ce que vos héritiers puissent profiter d’une aussi grande partie que possible du fruit de votre labeur en diminuant la part récupérée par l’Etat – auquel, soyons francs, vous aurez déjà amplement donné de votre vivant.

2) Déterminer vos objectifs et vos besoins en fonction de votre projet de vie

Comme nous l’avons déjà brièvement évoqué, un bilan patrimonial doit tenir compte des spécificités de la situation de chacun, qui dépend notamment de votre histoire, et de celle de votre famille. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est préférable de traiter avec un gestionnaire patrimonial avec lequel vous vous sentirez à l’aise, car il devra connaître des éléments personnels pour faire efficacement son travail, tels que votre situation amoureuse (célibataire, marié, pacsé, ou divorcé), ainsi que votre profession et votre évolution de carrière, par exemple.

Arrive ensuite une étape ô combien cruciale mais délicate, celle du temps que vous êtes prêt à accorder à vos placements pour fructifier. De fait, l’on ne vous conseillera pas les mêmes outils financiers selon que vous aurez un objectif « court-termiste » (sur un an, environ), de moyen terme (de 2 à 5 ans), ou avec une vue plus longue (sur 5 ans et au-delà). Il faut donc avoir une réflexion globale sur vos projets de vie, un bilan patrimonial ayant vocation à s’inscrire sur la durée, avec des mises à jour régulières.

Votre priorité est-elle de préparer votre premier achat immobilier, d’anticiper les frais d’études supérieures de vos enfants, de vous constituer un pécule pour votre retraite, de mettre votre conjoint à l’abri en cas de coup dur, d’optimiser la fiscalité qui pèse sur vos revenus, de léguer un patrimoine à vos héritiers, etc…

Pour dire les choses autrement, nul ne devrait se lancer dans la constitution de son patrimoine sans avoir anticiper sur les besoins de son ménage, en ayant une triple réflexion (à court, moyen et long terme).

A toutes fins utiles, ajoutons que, contrairement à ce que l’on entend parfois, la réduction de la fiscalité ne peut pas constituer un objectif en soi ; bien sûr, l’on souhaite tous payer le moins d’impôt possible, mais l’optimisation fiscale n’a rien d’un projet de vie. Ce ne doit être qu’un outil pour construire votre stratégie patrimoniale, et non le but ultime à atteindre.

3) Identifier les risques pour l’investisseur

Concomitamment à la problématique de la durée que vous vous laissez, l’établissement de votre profil de risque apparaît incontournable. Il s’agit en effet d’évaluer la sensibilité que vous avez face à la prise de risque, étant entendu que celle-ci varie fortement d’un individu à l’autre.

En outre, ce peut être le moment de mettre en évidence certaines incohérences ; ainsi, si vous êtes adepte d’un risque minimal et que votre horizon de placement est d’un an, ne vous attendez pas à des miracles en termes de rentabilité.
Inversement, si vous êtes prêt à accepter un risque élevé, que vous avez plus de 5 ans devant vous mais que vous visez un rendement minimal, il serait préférable de revoir vos ambitions à la hausse pour « coller à la réalité ».

4) Optimiser vos placements et votre fiscalité

Une fois l’inventaire et le diagnostic terminés, il est temps de passer à l’action, au travers des préconisations pour l’atteinte de vos objectifs. C’est peut-être à ce stade, plus encore qu’au précédent, qu’un gestionnaire de patrimoine dévoile toute l’étendue de son savoir-faire, au point de se rendre indispensable.
Suivant votre situation et votre ambition, il pourra vous proposer un ou plusieurs « produit(s) financier(s) », afin de préparer votre retraite, et/ou de protéger vos proches, et/ou dans le but de « doper » votre patrimoine, tout simplement.

Notez bien que la mise en place d’une stratégie patrimoniale implique un suivi fréquent, au minimum d’une fois par an, pour procéder à d’éventuels arbitrages en fonction de l’évolution de vos besoins, d’une part, mais aussi des fluctuations des marchés, d’autre part. Beaucoup trop d’épargnants ouvrent encore aujourd’hui une assurance-vie et n’y touchent plus pendant des années ; pour éviter un tel gâchis, soyez – avec votre conseiller – proactif et vous verrez que le jeu en vaut la chandelle.

Par ailleurs, et au risque de nous répéter, retenez bien qu’il n’y a pas de stratégie patrimoniale universelle, mais qu’il faut prendre le temps de construire la vôtre, aussi bien sur le plan purement financier que juridique et fiscal, de manière à profiter autant que faire se peut du cadre législatif.

Les documents nécessaires à la constitution du bilan patrimonial

Abordons à présent les détails technico-pratiques d’un bilan patrimonial, au travers des informations dont vous aurez besoin pour bâtir une stratégie efficace. Ne voyez pas ces documents comme de la « paperasse », mais plutôt comme des briques qui serviront à construire votre patrimoine de demain, aussi sûrement que les placements en eux-mêmes. Qui plus est, ces informations sont absolument cruciales pour un conseiller en gestion de patrimoine, afin de mieux vous cerner et de comprendre convenablement votre situation actuelle.

  • Il s’agit concrètement des relevés de compte sur une période d’au moins un an, concernant aussi bien les comptes courant que l’épargne et les placements.
  • Veillez à récupérer également votre dernier avis d’imposition,
  • Les trois derniers bulletins de salaire,
  • Sans oublier les échéanciers de vos crédits en cours,
  • Et une estimation – idéalement faite en agence – de vos biens immobiliers.

Mentionnons également les documents liés à votre régime matrimonial et à la situation professionnelle pour les différents membres du foyer.

Quel est le rôle du conseiller en gestion de patrimoine ?

Bien sûr, il pourrait être tentant de s’improviser gestionnaire en patrimoine pour gérer soi-même son argent sans aide extérieure. Toutefois, nous ne saurions trop vous déconseiller cette approche, pour la simple et bonne raison qu’elle est démesurément optimiste, et n’intègre pas les compétences métier propres à la gestion de patrimoine.

De fait, un conseiller spécialisé dans ce domaine est un véritable expert patrimonial, c’est-à-dire qu’il maîtrise à la perfection la cartographie de l’actif (biens d’usage, biens professionnels, immobilier de rapport, et placements financiers) ainsi que du passif (emprunts privés, professionnels, dépenses récurrentes), sans omettre les éléments hors bilan tels que les plans de stock-options ou les crédit-bail, entre autres choses.

Il est aussi à l’aise avec l’élaboration d’un budget prévisionnel et la mise en perspective de plusieurs simulations, pour vous présenter les impacts possibles des diverses solutions qui s’offrent à vous dans le cadre de la gestion de votre patrimoine. Enfin, un conseiller en gestion de patrimoine présente un avantage-clé : son expérience. C’est en forgeant que l’on devient forgeron, et c’est en aidant des personnes à atteindre leurs objectifs patrimoniaux que l’on devient de plus en plus efficace pour le faire.

L’évolution permanente des marchés financiers, de la législation et de la fiscalité impose clairement de s’appuyer sur un professionnel de la gestion de patrimoine.

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